Enfin les vacances! Pour beaucoup d’entre nous toutefois, le voyage est moins un moment de joie et d’impatience qu’une succession désagréable de nausées et de vertiges. Découvrez ici nos astuces pour couper court au mal des transports.
Le mal des transports, ou cinétose, est l’ensemble des troubles provoqués par une perturbation du sens de l’équilibre. Il ne s’agit pas d’une maladie à proprement parler, mais d’une réaction normale et bénigne du corps. L’organe de l’équilibre et l’œil envoient en permanence au cerveau des signaux sur les changements de position et les mouvements du corps, mais aussi sur les mouvements dans notre environnement. Or, durant les longs trajets en voiture, en train, en bateau ou en avion, voir le paysage défiler alors que le corps est immobile peut donner lieu à un conflit entre ce qui est vu et ce qui est ressenti, et donc à une contradiction dans les informations reçues par le cerveau. Les symptômes les plus fréquents sont des vertiges, des maux de tête, des sueurs froides et des nausées pouvant aller jusqu’aux vomissements. Le mal des transports est un phénomène courant qui affecte essentiellement les enfants âgés de deux à douze ans. Il peut néanmoins survenir chez toute personne dont l’organe de l’équilibre fonctionne normalement.Différentes astuces peuvent contribuer à prévenir le mal des transports.
En voitureSi vous faites partie des voyageurs sensibles, prenez place à côté du conducteur ou au milieu de la banquette arrière. Durant le trajet, regardez loin devant vous à l’extérieur du véhicule et concentrez-vous sur des objets distants. Evitez également les activités comme la lecture qui vous obligent à baisser les yeux. De son côté, le conducteur devrait rouler à la vitesse la plus régulière possible et délaisser les routes sinueuses. Important: faites régulièrement des pauses et prenez l’air. Le retour sur la terre ferme peut aider l’organe de l’équilibre à retrouver ses repères.
En trainChoisissez un siège orienté dans le sens de la marche et situé côté fenêtre, et posez vos yeux sur un point immobile à l’horizon. Comme vous n’aurez guère la possibilité de vous oxygéner, n’hésitez pas à vous lever de temps à autre pour faire quelques pas dans le couloir.
En bateauSi vous avez le mal de mer, installez-vous au milieu du bateau, soit à l’air libre sur le pont, soit dans les étages inférieurs, tout près du niveau de l’eau, là où le tangage est moins marqué. Sur le pont, vous pouvez fixer l’horizon du regard.
En avionA bord, privilégiez les sièges situés à proximité des ailes ou à l’avant de la cabine, idéalement côté couloir de manière à pouvoir faire quelques pas de temps en temps.
Côté assietteIl est important de prendre un en-cas avant le départ. Abstenez-vous de rester à jeun ou, au contraire, de surcharger votre estomac, car cela aurait pour effet de renforcer les symptômes. L’idéal est une collation pauvre en matières grasses, comme une salade de fruits ou un petit pain garni. La veille et le jour du départ, faites l’impasse sur les boissons alcoolisées. La consommation de caféine est également déconseillée.
Dans votre trousse à pharmaciePour soulager les symptômes, il existe divers types de médicaments, tels que des antihistaminiques présentés en gommes à mâcher. S’ils sont destinés aux enfants, veillez à choisir des produits adaptés.
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