Safer Sex
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Le safe sex, ou comment se protéger des maladies sexuellement transmissibles

Le sexe fait partie des plaisirs de la vie. Mais ça devient sérieux lorqu’il est question de santé. Chaque année, le 1er décembre, la Journée mondiale du SIDA nous rappelle les risques que comportent les rapports sexuels. Pour profiter l’esprit léger du plaisir d’être à deux, il faut respecter certaines règles.


Les relations sexuelles restent taboues, peu de personnes en parlent ouvertement. Mais avant de passer aux choses sérieuses, il faut lever le voile sur les maladies sexuellement transmissibles. En effet, se lancer imprudemment dans une torride aventure sans évoquer d’éventuelles maladies fait courir aux partenaires sexuels un risque important pour leur santé.

Les relations sexuelles restent taboues, peu de personnes en parlent ouvertement. Mais avant de passer aux choses sérieuses, il faut lever le voile sur les maladies sexuellement transmissibles. En effet, se lancer imprudemment dans une torride aventure sans évoquer d’éventuelles maladies fait courir aux partenaires sexuels un risque important pour leur santé.

En l’absence de protection, l’infection menace

Le VIH se transmet lors de relations sexuelles non protégées, par le biais d’échanges de fluides corporels, mais peut également se transmettre de la mère à l’enfant pendant la grossesse par le sang, ou lors de l’allaitement par le lait maternel. Après l’infection, le virus se multiplie de manière exponentielle dans le corps qui répond en produisant des anticorps pour lutter contre le virus. On peut les observer dans le sang au plus tôt trois mois après l’infection. Après des symptômes légers, similaires à ceux d’une grippe, intervient une phase asymptomatique. Elle peut durer des mois, voire des années selon les personnes. En l’absence de mesures, le virus affaiblit le corps de manière ininterrompue pendant cette période jusqu’à ce que les symptômes non spécifiques comme des rhumes, de la fièvre, de la toux ou des gonflements des ganglions lymphatiques soient suivis de tumeurs. C’est ce dernier stade de l’infection au VIH qui est appelé SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise). En l’absence de traitement, l’espérance de vie va de quelques mois à trois ans.

Que faire après une situation à risque?

En cas de rapports sexuels non protégés avec une personne dont on ne sait pas si elle est positive au VIH ou si elle bénéficie d’un traitement efficace, il faut se rendre au plus vite dans un cabinet médical ou dans un cabinet d’urgence. Une prophylaxie VIH post-exposition (PPE) peut être prescrite dans les 48 premières heures. Il s’agit d’un traitement préventif d’urgence à l’aide de médicaments antirétroviraux, qui peuvent limiter le risque de transmission. Il est important de prendre la PPE au plus tôt afin d’obtenir une efficacité maximale. Si une PPE est médicalement indiquée, les coûts sont pris en charge par l’assurance-maladie obligatoire, déduction faite de la participation aux coûts légale.

Qu’est-ce que la PrEP?

Contrairement à la PPE, la PrEP (prophylaxie pré-exposition au VIH) précède le contact sexuel. Avec un accompagnement médical, on se protège de manière fiable du VIH avec un médicament sans avoir à se soucier du statut VIH de son ou de sa partenaire sexuel(le). Cette méthode de safe sex est avant tout recommandée aux personnes qui changent régulièrement de partenaires. Remarque importante: la PrEP ne protège pas des autres infections par d’autres IST comme la gonorrhée ou la syphilis.

Dans le cadre du projet de recherche national «SwissPrEPared», la PrEP est disponible à un prix abordable depuis octobre 2020, l’administration étant accompagnée par des médecins et des scientifiques. La PrEP a permis de protéger au moins 4'000 personnes d’une infection au VIH l’année dernière.

Au minimum un préservatif

La principale règle en matière de safe sex est simple: ne pratiquer le sexe vaginal, oral ou anal qu’en mettant un préservatif. C’est ce qui vous protège au mieux, vous et votre partenaire sexuel, d’une infection sexuellement transmissible. Il est intéressant de faire le «Safer sex check» de la campagne Love Life de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).

En cas d’incertitude, si l’on pense avoir peut-être attrapé une infection au cours d’un jeu amoureux, il faut impérativement se faire tester. Selon l’IST, l’infection peut rester longtemps sous-jacente. Le répertoire d’Aide suisse contre le SIDA donne la liste de tous les centres de conseil, de traitement et de test. En outre, le personnel médical de santé24 est à la disposition de toutes les personnes assurées chez SWICA 24 heures / 24 si elles ont des questions concernant leur santé sexuelle: +41 44 404 86 86.

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