Eine Frau kratzt sich am Arm.
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La gale: des parasites sous-cutanés

On a observé ces derniers temps une multiplication des rapports signalant une augmentation des cas de gale (ou «scabiose»). Cette maladie infectieuse de la peau est due à la présence de parasites. La gale est-elle dangereuse et comment peut-on s’en protéger?


Une éruption cutanée rouge et étrange qui démange ou brûle surtout la nuit: ces symptômes peuvent évoquer la gale. Les éruptions cutanées sont liées à la présence d’animaux microscopiques, les acariens. Ils se nourrissent de squames et pénètrent ainsi dans les couches supérieures de la peau de l’être humain pour y creuser de petits sillons où ils se reproduisent et déposent leurs œufs. Résultat: des démangeaisons intenses au niveau des parties de l’épiderme infectées, la formation de petits boutons ou pustules rouges, et, parfois même l’apparition des sillons creusés sous la peau.
 

Comment la contamination a-t-elle lieu?

La contamination se déroule dans la plupart des cas par un contact cutané étroit. Étant donné que les acariens ne se déplacent pas vite et sont très petits, le contact doit durer plusieurs minutes. En général, de brefs contacts comme une accolade ou une poignée de main ne suffisent pas. La transmission se déroule souvent entre les parents et leurs enfants ou au sein des couples.

La contamination peut aussi se faire par des textiles qui ont été partagés avec une personne contaminée, notamment la parure de lit, les vêtements ou les housses de siège dans les transports publics. La tendance à voyager davantage et à séjourner dans des hôtels ou des logements partagés a contribué à une recrudescence des cas de gale ces dernières années. Privés de l’être humain comme hôte, les parasites ne peuvent pas survivre longtemps, et les infections par le biais des textiles sont donc nettement plus rares.

Comment se débarrasser de ces parasites?

Cette maladie de la peau était considérée comme pratiquement éradiquée, mais ces dernières années, et surtout depuis cette année, la Suisse enregistre une recrudescence des cas. Une infection n’est pas dangereuse, mais très gênante pour les personnes touchées en raison des démangeaisons. Le traitement de la gale se présente comme suit:
 

  • Le personnel médical pose le diagnostic à l’aide d’un dermatoscope et prescrit un médicament adapté. Le traitement se fait la plupart du temps avec des comprimés et avec une crème pour l'usage externe.
  • Toutes les personnes du même ménage sont traitées en même temps pour s’assurer que la gale ne puisse pas se propager à une autre personne.
  • Avant de commencer le traitement, il faut impérativement se couper les ongles pour éviter que les acariens y restent nichés.
  • Tous les textiles avec lesquels on a été en contact pendant un certain temps devraient être soit lavés à 60° (vêtements, parure de lit, etc.), emballés de façon hermétique dans un sac plastique pendant une semaine (linge non lavable) ou traités avec un spray acaricide (canapé, sièges automobiles, etc.).

 

Suivi

Après le traitement, il est impératif de bien observer si de nouvelles démangeaisons se produisent sur soi-même ou une autre personne du même foyer. En cas de doutes, cela vaut la peine de prendre rendez-vous pour une nouvelle consultation dermatologique. santé24 propose des conseils dermatologiques pour les personnes assurées chez SWICA. SWICA collabore en outre avec la plateforme OnlineDoctor qui permet aux personnes assurées de faire évaluer leur problèmes cutanés par des médecins spécialistes.

Pur les personnes assurées chez SWICA: santé24 et Benecura

Pour toute question en matière de santé, le cabinet médical en ligne santé24 se tient à la disposition des assurés SWICA. Ce service est gratuit et accessible au +41 44 404 86 86. L'obtention d'une autorisation d'exercer pour la télémédecine permet en outre de fournir des prestations médicales supplémentaires en présence de tableaux cliniques adaptés à une pratique télémédicale.

L'application médicale Benecura permet aux personnes assurées chez SWICA d'analyser leurs symptômes à l'aide du SymptomCheck numérique et d'obtenir des recommandations sur la conduite à tenir. Lors d'une éventuelle conversation téléphonique avec santé24, les personnes assurées décident dans chaque cas si elles souhaitent partager les données saisies dans SymptomCheck avec santé24.

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