Parfois, passer quelques heures dans le froid et l’humidité suffit à s’enrhumer. La congestion nasale est alors l’un des symptômes les plus pénibles. De nombreuses personnes ont recours au spray pour se soulager. Or, plus on l’utilise, plus on en a besoin. Et cela n’est pas toujours sans conséquence.
Notre nez est mis à rude épreuve: les pollens au printemps et les virus et bactéries en hiver. Et les personnes allergiques à la poussière ou aux poils d’animaux n’ont pas une saison de répit; tout au long de l’année, leur nez est bouché. Les sprays nasaux peuvent alors être salvateurs. Ces petits flacons contiennent des substances alpha-sympathomimétiques grâce auxquelles les vaisseaux sanguins des muqueuses nasales rétrécissent. Ces mêmes muqueuses dégonflent et une plus grande quantité d’air peut alors circuler dans le nez. Les effets bénéfiques des sprays durent quelques heures et permettent de respirer normalement.
Une invention fantastique, non? Certes, mais le potentiel de dépendance à ces sprays est énorme et, s'ils sont utilisés trop souvent, ils font même plus de mal que de bien. Les muqueuses nasales se dessèchent et ne peuvent plus exercer leurs fonctions de défense. Les virus, bactéries et germes présents dans l'air pénètrent en conséquence plus facilement dans l’organisme. Ce n’est pas tout: une utilisation abusive de ces sprays peut causer un rhume chronique. Les muqueuses gonflent alors encore plus lorsque les effets du spray diminuent. À long terme, les muqueuses nasales peuvent même se rétracter, ce qui peut causer des trous dans les tissus.
Quand faut-il arrêter?
Si possible, n’utilisez un spray contenant des actifs alpha-sympathomimétiques qu’avant d’aller vous coucher et pas plus de sept jours de suite.
Quelles sont les alternatives?
- Il existe un large choix de sprays nasaux contenant des solutions de sel de cuisine ou de sel marin. Ils éliminent l’excès de liquide des muqueuses, qui dégonflent alors. Leur effet dure cependant moins longtemps que celui des produits contenant des substances sympathomimétiques. En contrepartie, ils n’entraînent pas de dépendance et les muqueuses gonflent moins après le traitement. Veillez néanmoins à ne pas trop utiliser ces sprays, car la muqueuse nasale peut tout de même s’assécher.
- Les douches nasales fonctionnent selon le même principe. Une solution saline tiède est pulvérisée dans les narines. Cela entraîne une pression négative qui, à son tour, expulse les agents pathogènes du nez et des sinus.
Les inhalations peuvent elles aussi être salutaires. On inspire la vapeur de l’eau chaude, à laquelle il est possible d’ajouter des plantes telles que le thym ou la camomille, ou des huiles essentielles. Cette vapeur humidifie les muqueuses, ce qui renforce les défenses naturelles contre les agents pathogènes. Le mucus peut alors être éliminé, en toussant ou en se mouchant.
Pour toute question en matière de santé, le service de télémédecine santé24 se tient à la disposition des assurés SWICA. Ce service est gratuit et accessible au +41 44 404 86 86. L'obtention d'une autorisation d'exercer pour la télémédecine permet en outre de fournir des prestations médicales supplémentaires en présence de tableaux cliniques adaptés à une pratique télémédicale. L'application médicale BENECURA permet aux assurés SWICA d'analyser leurs symptômes à l'aide du SymptomCheck numérique et d'obtenir des recommandations sur la conduite à tenir. Lors d'une éventuelle conversation téléphonique avec santé24, le client décide dans chaque cas s'il souhaite partager les données saisies dans SymptomCheck avec santé24.
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